L’ère du numérique s’accompagne d’une multiplication de délits et attaques à l’encontre des établissements manipulant des données bancaires.

En effet, selon la Banque de France, 4,7 millions de cas de fraude ont été observés en 2015 sur les moyens de paiement, engendrant près d’1 milliard d’euros de pertes. La fin de l’année 2016 a justement été marquée par une attaque informatique affectant 40 000 comptes clients de la banque britannique Tesco Bank. Le bilan de l’attaque montre des mouvements frauduleux sur 9 000 comptes, induisant le blocage du système de transactions en ligne pendant 48h et le remboursement de l’ensemble des clients touchés.

Force est de constater qu’une gestion inadaptée de la fraude peut avoir des conséquences extrêmement dommageables : impacts financiers d’une transaction frauduleuse non détectée, impacts d’image et de confiance client, impacts opérationnels (cellule de traitement de la fraude, gestion de crise…). Les techniques de fraude évoluent sans cesse, et il doit en être de même pour les dispositifs de lutte anti-fraude afin d’augmenter leur efficience sans pour autant dégrader l’expérience client.

Trois axes majeurs pour lutter contre la fraude

Afin de sécuriser le parcours client, 3 axes majeurs sont à intégrer :

  • La protection des parcours des clients, afin de sécuriser la réalisation des opérations sensibles via l’implémentation de solutions de protection et la sensibilisation des clients ;
  • La détection de la fraude, dont l’objectif est de détecter les fraudes réalisées ou en cours de réalisation ;
  • La réaction suite à la fraude, afin d’alerter, investiguer et réagir rapidement en cas de fraude, suite aux alertes issues de la détection.